Avril 2019
La liaison ferroviaire actuelle entre le France et l'Italie emprunte la vallée de la Maurienne jusqu'à Modane d'où elle atteint Bardonecchia, en Italie, par le tunnel du Mont-Cenis. Cette ligne existe depuis 1871 et culmine à 1300 m d'altitude, alors que de part et d'autre de la frontière, St Jean de Maurienne et Suse sont respectivement à environ 600m et 500m.
Compte tenu des avantages, bilan carbone en particulier, les arguments en faveur d'un liaison ferroviaire empruntant un tunnel de base à une altitude maximale de moins de 800m ne manquent pas, et la Fnaut a toujours soutenu de projet.
Pour éclairer le lecteur, nous vous proposons: une vidéo sur youtube qui s'adresse à tous les publics et présente le futur réseau ferroviaire européen, en particulier le projet Lyon-Turin et explique pourquoi la ligne historique n'est plus adaptée...
Pour ceux qui souhaitent une argumentation plus rigoureuse, forcément plus technique, mais qui doit être à la portée de nos décideurs et de leurs conseillers, nous mettons en ligne deux documents volumineux (54 pages en tout), réalisés par Claude Jullien, notre conseiller technique auprès du bureau de la Fnaut-Paca.
Le document n°1 concerne la construction des tunnels ferroviaires en Europe, et expose le projet Lyon-Turin dans les pages 3 à 12, avant de parler des traversées alpines en Suisse et en Autriche, mais n'oubliez pas de lire la conclusion de la dernière page qui concerne la France!
Le document n°2 reprend en détail le cas de la vallée de la Maurienne et démontre, preuves à l'appui, que cette ligne électrifiée côté français en courant continu 1500 Volts limite drastiquement la puissance de traction ce qui se répercute en particulier sur la charge (et donc la longueur) des convois, avec nécessité de les recomposer à St Jean de Maurienne (2 locomotives en tête et une en pousse)
Un troisième document est
un article de paru en 2017 et auquel Claude Jullien a également
participé. Il expose les problèmes posés par la différence des
alimentations electriques entre les réseaux SNCF et FS.
Bien sûr le document concernant la
présence de radon et d'amiante dans le tunnel de base est toujours
disponible.
Après un rappel succinct du projet de la liaison
ferroviaire
Lyon-Turin sont abordés les différents
problèmes
soulevés par certains opposants au projet: