En octobre aura lieu une nouvelle réunion du GIP, nous y participons par notre présence mais aussi par nos communications écrites. A titre préparatoire, nous avons communiqué ce document comparatif entre les situations de Lyon et de Marseille concernant leurs réseau de transports. Les tableaux édifiants démontrent le gros retard de la métropole marseillaise, pour les équipements et pour le transfert modal.
Réunion de type Comité technique organisée par la SNCF avec les élus et techniciens de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Nous avons dénoncé le fait que depuis les importants investissements réalisés tant sur Aix - Marseille (doublement partiel) que Marseille - Aubagne (troisième voie), il n'y a pas davantage de trains qu'auparavant. Sur Aix - Marseille, les trains ont été regroupés aux heures de pointe, les offres de mi-journée sont réduites et les offres de soirée n'existent plus. Monsieur le Vice Président délégué aux Transports nous a répondu que ces liaisons étant intra-métropole, ce n'est pas à la région de payer des circulations supplémentaires, mais à la Métropole Aix-Marseille. Une demande d'accord aurait été effectuée en ce sens.
Nous avons déploré que le rendez-vous tant de fois demandé pour discuter de ces accords n'ait jamais été accordé, car avec un vrai syndicat des transports à l'instar de Paris ou de Lyon, ce problème n'existerait pas. L'on nous a répondu que la création d'un tel syndicat sur la métropole marseillaise était exclu, ce que nous ne comprenons pas car il permettrait d'unir les financements et d'en réclamer de nouveaux, même sous forme d'emprunts à l'instar du Grand Paris, il permettrai aussi un titre unique de transports pour tous les transports.
Nous avons répondu que dans l'attente de ces accords, il n'était pas normal que ce soit l'usager qui soit pénalisé par un manque de desserte alors que par ses impôts, il a payé une importante augmentation de la capacité de ces lignes.
Après plus de 3 ans de travaux, la ligne Marseille à Aix a réouvert. Nos avertissements sur le gaspillage financier et les choix mauvais (lien de l'étude de Claude Jullien ci-dessous) ont été ignorés:
Tout cela pour pour 190 M.€, pour ce résultat: passer de 96 trains à 102 trains par jour.
La gare de Luynes n'a pas été construite. L'obstacle ridicule du tunnel du Logis-Neuf pour une double voie et l'électrification n'a pas été démoli.
Mais surtout, la ligne n'a pas été électrifiée, ce qui est un non-sens économique et environnemental.
Voici le résultat d'un jour de desserte de semaine mai 2022:
Pour ce résultat, les travaux ont été disproportionnés.